J’ai un collaborateur dont l’état de santé risque d’avoir un impact dans l’exercice de son activité professionnelle.

Le maintien en emploi ne se limite pas aux salariés en arrêt de travail : il s’envisage tout au long du parcours professionnel, en effet toute altération de l’état de santé du travailleur a un retentissement sur ses capacités fonctionnelles et de travail.

La coordination des acteurs intervenant dans le maintien en emploi et la prévention de la désinsertion professionnelle est indispensable.

Mon service de santé au travail peut m’aider ?

Oui 3 acteurs pourront intervenir sur cette thématique : Le médecin du travail, l’ergonome, l’assistante sociale.

Pour vous guider, ci-dessous, un parcours d’accompagnement :

Le médecin : il peut recevoir votre salarié :

  • À sa demande (pendant son arrêt maladie, si arrêts répétés et si modification des capacités de travail sans arrêt).

  • À la demande de l’employeur : pour tout questionnement sur une situation particulière d’un salarié.

  • À la demande du médecin conseil/traitant : visite de pré-reprise.

 

 

L’ergonome : il effectue des études sur les situations de travail suite à la demande du médecin. Il accompagne l’entreprise dans la recherche de solutions et préconisations.

 

Assistante sociale : elle reste à l’écoute des entreprises et des salariés sur ce sujet. Elle oriente vers les acteurs extérieurs.

 

Les acteurs extérieurs, qui sont-ils ? (Liste non exhaustive)

 

 

Au final, quelles sont les options pour mon salarié ?

  1. Maintien dans son poste suite à un aménagement réussi : analyse des conditions de travail, échange avec l’employeur et le salarié sur les différentes possibilités. Mise en relation avec les acteurs extérieurs et les fournisseurs.

  2. Si l’aménagement n’est pas possible, l’entreprise doit chercher à reclasser son salarié au sein de la structure. Il peut être aider par le Service de Santé au Travail.

  3. Si le reclassement n’est pas envisageable, un avis d’inaptitude sera prononcé par le médecin du travail.

    Retrouvez la procédure d'inaptitude dans le document ci-dessous

 

 

Et l’invalidité dans tout ça ?

La reconnaissance de l’invalidité est une décision prise par la sécurité sociale, si après un accident ou une maladie non professionnelle la capacité de travail ou de gain est réduite d’au moins 2/3. En compensation de la perte de salaire, l’assuré social reçoit une rente d’invalidité versée par la sécurité sociale. Un assuré social invalide n’est pas systématiquement inapte au travail.

Mon salarié vient de m’informer de sa mise en invalidité, que dois-je faire ?

L’employeur, quelle que soit la catégorie de l’invalidité, doit organiser une visite de reprise auprès du service de santé au travail. En effet, la mise en invalidité n’a pas de conséquence directe sur le contrat de travail et le médecin du travail est le seul à pouvoir statuer sur l’aptitude.

  • En cas d’invalidité de première catégorie, le salarié a la faculté d’exercer une activité à temps partiel et le médecin du travail peut proposer un aménagement du poste, autre que la seule réduction du temps de travail.

  • En cas d’invalidité de deuxième catégorie, la capacité de travail restante est très réduite et en règle générale ne permet pas la reprise du travail. Le médecin du travail est souvent amené à constater l’inaptitude au poste.

Mon salarié vient de m’informer d’une reprise en temps thérapeutique, qu’est-ce que cela signifie ?

C’est un aménagement temporaire du temps de travail pour une reprise progressive et limitée dans le temps. C’est une prescription du médecin traitant ou d’un autre spécialiste. Les modalités pratiques sont organisées entre l’employeur, le médecin du travail et le salarié.