Questions / Réponses sur les différentes thématiques

Notre entreprise a besoin de votre service pour plusieurs thématiques (bruit, produits chimiques, ergonomie…), combien cela va nous coûter ?

Votre cotisation comprend la surveillance médicale professionnelle de vos salariés (visites périodiques, de reprise, pré-reprise…) ainsi que certaines actions en milieu de travail.

Les actions en milieu de travail sont des :

  • Études de bruit dans un but informatif et préventif
  • Études de postes (industrie, tertiaire)
  • Sensibilisations (produits chimiques, travail sur écran, risques liés au bruit)
  • Accompagnement au Document Unique d’Evaluation des Risques
  • Réalisations de prélèvements atmosphériques (coût supplémentaire pour les frais de laboratoire)
  • Conseils et recommandations visant à réduire l’exposition des opérateurs (équipements de protection, substitution…)

Quelle est la différence entre le Document Unique d’Évaluation des Risques Professionnels et la fiche d’entreprise ?

  • Le Document Unique d’Evaluation des Risques est une obligation règlementaire (depuis 2001) à la charge de l’employeur. Son but est de répertorier les risques professionnels présents dans l’entreprise et d’évaluer leur gravité pour la mise en place d’un plan d’actions.
    C’est le point de départ de la démarche de prévention.
  • La fiche d’entreprise est une obligation pour le service de santé au travail. Elle est communiquée à l’entreprise et peut être un support pour la création du document unique d’évaluation des risques.
    Elle permet d’avoir une connaissance rapide du contexte de la structure (risques présents et moyens de prévention mis en place). Elle est utile lors des entretiens médicaux. 

Je désire faire mon document unique d’évaluation des risques-DUER, le faites-vous ?

La politique du service de santé au travail est de ne pas réaliser votre Document Unique d’Evaluation des Risques à votre place mais de vous accompagner, vous guider dans sa rédaction et sa relecture.
S’approprier cette démarche vous permettra de mieux mesurer vos risques professionnels et d’adapter les solutions de prévention à votre entreprise.

J’ai besoin d’équiper mon personnel en Équipements de Protection. Pouvez-vous m’aider ?

Le service de santé au travail possède les compétences professionnelles pour vous guider dans vos choix et vous proposera un répertoire de fournisseurs, n’hésitez pas à nous contacter.

J’ai des demandes d’interventions à formuler au service, comment je fais ?

Le médecin du travail reste votre interlocuteur privilégié, il a besoin d’avoir une connaissance globale de ses entreprises. Il coordonne son équipe pluridisciplinaire. Néanmoins, si vous êtes déjà en lien avec un préventeur du service, il en informera le médecin qui donnera suite.

 

J’ai un salarié qui a été en contact avec des personnes potentiellement contaminées par le COVID-19, comment réagir ?

Dès que l’employeur est informé, il organise, si possible, du télétravail pour ce salarié, sinon, il veille à ce que les gestes barrières soient renforcés (distanciation entre salariés, masque chirurgical de préférence pour le salarié cas suspect), il déconseille toute pause, repas avec les autres salariés.
Le salarié, cas contact potentiel, doit vérifier l’absence d’apparition de symptôme et vérifier sa température.

J’ai un salarié de l’entreprise testé positif, comment réagir ?

Il est nécessaire de s’assurer du nettoyage du poste que le salarié testé positif occupait en prenant toutes les précautions d’usage : surblouse /gants et masque.
Si des contacts à risque existent entre salariés, l’employeur remplit la matrice des cas contacts en attente d’instruction de l’assurance maladie ou de l’ARS.

J’ai un salarié cas contact d’un cas positif, comment réagir ?

Si les gestes barrières ont été respectés au sein de l’entreprise principalement le port du masque (attention aux périodes de pause ou repas entre salariés), les autres salariés ne sont pas nécessairement considérés « contact à risque » sauf information contraire de l’assurance maladie. Il est conseillé de renforcer les gestes barrières dans l’entreprise (distanciation, port d’un masque chirurgical) pendant 14 jours.