Suivi des salariés
La Loi "Santé au travail" aménage les obligations des employeurs en matière de suivi individuel de l'état de santé du salarié, notamment la périodicité et les conditions des examens médicaux obligatoires.
Le suivi de l’état de santé de l’ensemble des salariés reste obligatoire, y compris pour ceux en CDD.
Il est effectué par un de nos professionnels de santé (médecin du travail et sous son autorité, collaborateur médecin, interne ou infirmière).
SUIVI PERIODIQUE ET INITIAL DES SALARIES Les salariés sans risque spécifique A l’embauche, une visite initiale d’information et de prévention est réalisée, au maximum 3 mois après l’embauche. Exceptions, visites avant l'embauche pour : les travailleurs de nuit, les - de 18 ans, les travailleurs handicapés et/ou titulaires d'une pension d'invalidité, les salariés exposés aux agents biologiques catégorie 2 ou aux champs électro-magnériques sup. valeurs limites. Dérogation à cette visite d’information, pour tout salarié ayant bénéficié d'une précédente visite dans les 5 ans ou 3 ans en cas de suivi adapté*, ayant conclu à son aptitude, pour un emploi identique avec les mêmes risques d'exposition. En cas de pluralité d’employeurs, une seule visite peut être réalisée en cas d’accord écrit entre les différents employeurs. Suivi régulier : Une visite individuelle d’information et de prévention renouvelable au maximum tous les 5 ans avec délivrance d’une attestation de suivi. * Cas particuliers avec une modalité de suivi adapté sont vus selon une périodicité de 3 ans maximum, les catégories suivantes : Les salariés en suivi individuel renforcé Concerne : - les salariés exposés de manière habituelle à : - les postes avec examen d’aptitude spécifique - d’autres postes présentant des risques particuliers en accord entre employeur et médecin du travail. Modalité du suivi : A l’embauche, un examen médical d’aptitude initial est réalisé avant l'affectation au poste avec délivrance d’un avis d’aptitude. Suivi régulier : le salarié bénéficie d’un suivi individuel renforcé comportant un examen médical par le médecin du travail selon une périodicité de 4 ans maximum et d’une visite intermédiaire au bout de 2 ans maximum par un professionnel de santé. |
Fiche périodique
Fiche embauche
Récapitulatif suivis |
Visites dans le cadre du maintien en emploi Les examens de reprise : modifié par le décret du 16/03/2022 pour tous les arrêts à partir du 31/03/2022
Cet examen doit avoir lieu lors de la reprise, avant un départ éventuel en congés du salarié et au plus tard dans un délai de huit jours. Cas particulier : l'employeur doit proposer l'organisation d'un examen de reprise, dès lors qu'un salarié en arrêt de travail, l'informe de son classement en invalidité 2ème catégorie. Les examens de préreprise : modifié par le décret du 16/03/2022 pour tous les arrêts à partir du 31/03/2022 A l'initiative du salarié, du médecin traitant, du médecin conseil ou du médecin du travail, un examen peut être pratiqué avant la reprise du travail au delà d'un arrêt de travail de plus de 30 jours, par le médecin du travail. Au cours de cet examen le médecin du travail peut formuler des recommandations en vue de favoriser le maintien dans l'emploi du salarié. Sauf opposition de celui-ci, il en informe l'employeur et le médecin conseil.
La visite de mi-carrière : Elle doit être organisée au 45ème anniversaire du salarié, une anticipation jusqu’à 2 ans est possible conjointement à une visite médicale. Une autre échéance peut être prévue par accord de branche. But : établir un état de lieux de l’adéquation entre le poste de travail et l’état de santé du salarié. Réalisé par le médecin du travail ou Infirmière en pratique avancé (IPA). Le médecin du travail peut proposer un aménagement de poste ou temps partiel (L4624-3).
Cas particuliers : Rendez-vous de liaison : Ce n'est pas une visite médicale mais le service de santé au travail est associé à cette démarche. But : informer le salarié des mesures et dispositifs de prévention de la désinsertion professionnelle : visite de pré-reprise, aménagement possible du poste et du temps de travail.
Procédure en cas d'inaptitude du salarié à son poste de travail (R.4324-42 CT) Le médecin du travail peut prononcer l’inaptitude médicale du salarié après avoir réalisé un seul examen médical, et, s’il l’estime nécessaire, un second dans un délai maximum de 15 jours. Il devra réaliser une étude de poste et des conditions de travail dans l’entreprise, ainsi qu’échanger avec l’employeur, par tout moyen. L’obligation de reclassement est satisfaite si l’employeur a proposé un emploi, en prenant en compte les propositions du médecin du travail ou si ce dernier a mentionné sur l’avis d’aptitude que « tout maintien du salarié dans un emploi serait gravement préjudiciable à sa santé ou que l’état de santé du salarié fait obstacle à tout reclassement dans un emploi » L'avis d'inaptitude peut être contesté par le salarié ou l'employeur dans un délai de 15 jours par saisine du conseil des prud’hommes. |
visite de reprise
visite de préreprise visite mi-carrière Rendez-vous de liaison |
VISITES PARTICULIERES Les visites médicales post exposition / fin de carrière (L4624-2-1 CT et R4624-28-1 CT) Remplace la visite de fin de carrière. Liste des risques : amiante, plomb, CMR, agents biologiques catégorie 3 et 4, rayonnement ionisants, risque hyperbare, risque chute de hauteur lors d’opération montage et démontage d’échafaudage. Visite après cessation de l’exposition à un ou des risques SIR, ou avant départ de l’entreprise L’employeur doit en aviser le service de santé et informer le salarié à défaut le salarié peut 1 mois avant et jusqu’à 6 mois après demander à bénéficier de cette visite directement auprès du service de santé, il informe employeur de cette démarche.
Les visites occasionnelles : Ces visites sont incluses dans la cotisation annuelle. |
visite post exposition
visite à la demande |